
Le 14 novembre, un trafiquant avait été arrêté lors d’une tentative de commercialisation de 50 kg d’ivoire d’éléphant, un commerce totalement interdit par la loi au Sénégal. Lors de son interrogatoire , Le trafiquant avait dénoncé le nom et le téléphone de son associé dans ce commerce illégal.
Ce présumé associé , qui serait un homme d’affaire de Dakar a été interpellé le 26 novembre. En effet été, convoqué au Commissariat de Police de Dakar pour être entendu le jour même, il ne s’est jamais présenté.
Il a été interpellé sur son lieu de travail par la Direction des Eaux et Forêts et de la Chasse en collaboration avec la Sûreté Urbaine de Dakar et appuyé par l’ONG EAGLE Sénégal. Cette arrestation intervient à la veille du procès en flagrant délit du trafiquant, qui doit connaître le verdict de son jugement dans la matinée du 27 novembre au Tribunal d’instance de Dakar.
Cette opération à grand succès montre encore une fois la volonté farouche des autorités sénégalaises de lutter en toute transparence contre la criminalité faunique et à appliquer « la tolérance zéro » à l’égard des trafiquants concernant le trafic de l’ivoire d’éléphant.
La détention, la circulation, la commercialisation d’espèces protégées, ainsi que l’importation illégale d’espèces listées par la CITES, ratifiée par le Sénégal, exposent les contrevenants à des peines d’emprisonnement, à des amendes et à des dommages et intérêts, conformément à l’article L32 du Code de la chasse et de la protection de la faune.
Pour rappel, il existe des liens reconnus entre le blanchiment d’argent et le commerce illégal de la faune sauvage. Il est prouvé que certains groupes terroristes et rebelles tels que la LRA ou les Janjawid financent une partie de leurs activités criminelles grâce au trafic d’ivoire.
















