CRIMINALITE FAUNIQUE : Capture et commerce illegal de viande de crocodile et de peaux de leopards

 

La lutte engagée par le Ministère de l’Environnement contre le trafic de peaux de léopard dans le Sénégal oriental se poursuit et continue de démontrer que cette zone géographique est un haut lieu de trafic avec la saisie entre 2020 et 2022 de 25 peaux de léopard sénégalais ou parfois issus de la sous-région. Le Sénégal Oriental est de plus en plus clairement un point de braconnage massif, un passage obligatoire de transit transfrontalier ou de stockage, de ses majestueux félins sauvages qui font la fierté de l’Afrique auprès des touristes et sont pourtant intégralement protégés par les lois Sénégalaises comme par la convention de Washington que le Sénégal a ratifié. 

C’est ainsi que le vendredi 23 septembre 2022, une nouvelle opération d’arrestation a été organisée par la Direction des Parcs Nationaux de Tambacounda, le Commissariat Central de Tambacounda et l’appui du projet Eagle Sénégal pour interpeller un présumé trafiquant et braconnier en flagrant délit de possession, circulation et tentative de commercialisation de 02 peaux de léopards et de 02 peaux de crocodiles fraichement braconnés.  

Un constat alarmant avait déjà été dressé il y a 4 mois à travers la presse pour sensibiliser les populations de l’état inquiétant des populations de léopards en Afrique de l’Ouest. Eagle Sénégal expert en matière de trafic de faune en Afrique et présente au Sénégal depuis déjà 8 ans, avait fait constat d’un rythme alarmant de commercialisation des trophées de grands félins comme le léopard ces deux dernières années au Sénégal et des méthodes discrètes pour les braconner qui consistaient à empoisonner les grands félins.  

Nous devons tous ensemble poursuivre et encourager tous les efforts déjà déployés pour freiner ce trafic de faune sauvage, richesse naturelle inégalée de notre patrimoine africain, gage de notre survie à tous et ainsi maintenir une bonne stabilité environnementale, économique et sécuritaire en Afrique.

CRIMINALITE FAUNIQUE : Le sang de l’ivoire.

Le mercredi 27 juillet 2022 une opération de trafic de faune sauvage a eu lieu en plein cœur de la tranquille station balnéaire de Saly. Les éléments de la Brigade de Recherche du Commissariat Urbain de Saly, venue en appui de la Direction des Eaux et Forêts, avec le soutien d’EAGLE-Sénégal ont procédé en milieu d’après-midi à l’interpellation en flagrant délit d’un présumé dealer d’ivoire de nationalité Malienne qui tentait de vendre 19 bijoux en ivoire d’éléphant. L’ivoire d’éléphant, intégralement protégé au Sénégal, comme par la convention de Washington (CITES) que le Sénégal a ratifié, est classé au niveau  » *Zéro Tolérance commerce* « par les Nations Unies.

-Ce trafic est aussi nommé  » *Blood Ivory*(L’ivoire du sang « ) car il existe des des connexions dangereuses avec des groupes terroristes/rebelles très connus comme les Jenjaouids, la LRA, les Al Shabab (Al Qaida) qui finance en partie leurs actions sanglantes grâce aux revenus générés par la vente illégale d’ivoire d’éléphant. Pour rappel, un éléphant meurt toutes les 15 minutes sur le continent africain pour son ivoire. Un désastre pour la sauvegarde de l’espèce en Afrique, tandis que les éléphants asiatiques ont eu presque disparus pour les mêmes raisons. 
D’après Eagle-Sénégal, la saisie de bijoux en ivoire sculpté démontre un réseau bien organisé de vente d’ivoire à Saly aux touristes qui en font la demande. Les pièces d’ivoire sont tendres et fraîchement sculptées, ce qui démontre que de des défenses d’ivoire d’éléphants sont encore régulièrement importées de la sous-région vers le Sénégal pour les besoins du trafic. Il est également constaté que les trafiquants débordent d’imagination pour tromper les agents des eaux et forêts et des policiers puisqu’ils maquillent l’ivoire à vendre.

Si les faits qui sont reprochés à ce présumé trafiquant sont avérés, il risque une lourde peine d’emprisonnement puisque le code de la chasse et de la faune Sénégalais punie de peines d’emprisonnement et d’amendes (A. L32), quiconque détient, circule ou commercialise des ivoires d’éléphant. 

CRIMINALITE FAUNIQUE : Le trafic d’ivoire au cœur de Dakar

Criminalité faunique : la chasse aux trafiquants de peaux de léopard se poursuit au Sénégal oriental.

Alors que le monde célébrait la Journée Mondiale de l’Environnement le dimanche 05 juin 2022, le Sénégal frappait à nouveau durement contre un réseau de trafic d’ivoire d’éléphant à Dakar. Une espèce sauvage dont le commerce illégal de son ivoire est classé en ‘tolérance zéro » par les Nations Unies.

C’est dans la matinée du 05 juin 2022 qu’une opération d’arrestation mixte menée par les agents de la Direction des Parcs Nationaux, les éléments de Police de la Sûreté Urbaine du Commissariat Central de Dakar avec l’appui du Projet EAGLE – Sénégal a permis l’interpellation d’un présumé trafiquant d’ivoire aguerri dans ce business illégal. Ce dernier a été interpellé sur la voie publique en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une défense d’un jeune éléphant, de 35 bracelets d’ivoire et de 20 bracelets en poil d’éléphant d’un poids total de 1,49kg.
Ce commerce illégal d’ivoire et de poils d’éléphant est d’autant plus grave que toutes les 15 minutes, un éléphant est abattu sur le continent africain, seulement pour lui prendre ses défenses en ivoire et ses poils qui ornent le bout de sa queue, pour en faire des bracelets tressés. Ce qui porte son abattage et son braconnage illégal entre 20.000 et 30.000 éléphants tués chaque année.
L’ivoire d’éléphant est aussi nommé Blood Ivory car des groupes terroristes ou mouvements rebelles tels que les AL Shabab, Janjawid, Boko Haram, LRA (Lord Resistance Army), reconnus, s’activent dans leur abattage avec férocité pour revendre leurs ivoires dans des réseaux de trafic connus et ainsi financer leurs activités.
Si rien n’est fait pour enrayer ce commerce illégal, les scientifiques évaluent la disparation totale de l’éléphant d’ici 20 ans sur l’ensemble du continent africain. Chaque citoyen sénégalais peut participer à la sauvegarde de l’éléphant et freiner son inexorable fin à court terme, par une action simple qui consiste à dire  » Non « , en refusant d’acheter tout objet, bijou en ivoire ou poils provenant de l’éléphant. L’éléphant au Sénégal est une espèce intégralement protégée par la loi n° 86-04 du 24 janvier 1986 portant Code de la Chasse et de la Protection de la Faune, soit une protection totale de ce pachyderme rare au Sénégal depuis 36 ans. L’éléphant est aussi farouchement protégé par son inscription à l’annexe 1 de la convention de Washington (CITES) qui régit l’interdiction totale de son commerce international. Le Sénégal a ratifié la Convention Washington en 1977 et entend bien la faire appliquer sur l’ensemble de son territoire. Ainsi, le présumé trafiquant d’ivoire risque une lourde peine d’emprisonnement, des dommages et intérêts et des amendes selon l’article L32 du Code de la Chasse et de la Protection de la Faune au Sénégal.

CRIMINALITE FAUNIQUE : Quatre présumés trafiquants de peaux de léopard tombent à nouveau à Tambacounda

Criminalité faunique : la chasse aux trafiquants de peaux de léopard se poursuit au Sénégal oriental.

Le Mardi 12 Avril 2022 à Tambacounda, une opération mixte menée par la Direction des Parcs Nationaux et les éléments de la Brigade de Recherche du Commissariat Central de Police de Tambacounda avec l’appui du Projet EAGLE Sénégal a permis l’interpellation de quatre présumés trafiquants de faune. Trois personnes ont été arrêtées sur la place en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux peaux de Léopard et de trois pattes d’Oryctérope. Ces 2 espèces sont intégralement protégées par la loi n° 86-04 du 24 janvier 1986 portant Code de la Chasse et de la protection de la faune au Sénégal.
La brigade de Gendarmerie de la zone aurait par la suite procédé à l’interpellation d’un complice chez lui dans son village puis mis à la disposition des Parcs Nationaux.
La région de Tambacounda est très touchée par le trafic de faune et ce n’est pas la première fois que les hommes de loi interpellent des trafiquants. Cette situation devient inquiétante car il s’agirait de réseaux de braconniers bien organisés qui opéreraient dans le Parc National du Niokolo Koba depuis plus de 20 ans . Les peaux de léopards saisies seraient à nouveau originaires du Parc National du Niokolo Koba et les animaux auraient été abattus dans des conditions inhumaines. Quant à l’oryctérope, c’est une espèce totalement méconnue des sénégalais car il est extrêmement rare et farouche, ne sortant que la nuit, mais qui tout comme le léopard, est un animal en danger de disparation au Sénégal. Ces deux espèces sont intégralement protégées, personne ne peut donc les détenir, ni morts ni vivants et sont inscrits à l’annexe 2 de la Convention de Washington (CITES) qui réglemente la commercialisation de ces espèces fragiles . Le Sénégal a ratifié cette convention .
Si les faits qui sont reprochés à ses supposés braconniers et complices sont avérés, ils risquent une lourde peine d’emprisonnement, des dommages et intérêts et des amendes selon l’article L32 du code de la chasse et de la protection de la faune.

CRIMINALITE FAUNIQUE : 9 fusils de calibre 12 et une peau de léopard saisis à Kolda

Criminalité faunique : la chasse aux trafiquants de peaux de léopard se poursuit au Sénégal oriental.

Kolda est l’un des épicentres de la criminalité faunique, aux côtés de Tambacounda et Kédougou. Ainsi, la chasse ou le trafic de faune se poursuivent à nos frontières et si certains persistent à vouloir tuer des animaux sauvages protégés pour en faire un business illégal rentable, d’autres continuent à faire appliquer les lois pour préserver nos ressources naturelles tout en assurant la sécurité publique. 

En effet, le lundi 28 février, une opération mixte menée par les Parcs nationaux en collaboration avec la Police de Kolda, renforcés par les éléments de la Division des Investigations Criminelles (DIC), la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) et l’appui du projet Eagle Sénégal a permis d’interpeller deux présumés trafiquants, l’un de faune sauvage et l’autre d’armes de chasse neuves en provenance de la Guinée Bissau. Les présumés trafiquants ont été arrêtés en flagrant délit de détention, de circulation et de tentative de commercialisation d’une peau de léopard, huit (8) fusils de calibre 12 et une arme de poing calibre 12.  

D’après nos informations recueillies, le léopard aurait été tué en Guinée Bissau et les armes proviendraient du même pays, où elles auraient été confectionnées dans des ateliers dédiés à leur fabrication.  Toutes ces armes à canon long et court seraient destinées au braconnage mais également à la défense physique illégale des personnes. Les deux présumés trafiquants sont actuellement entendus par les Parcs nationaux et la Police. Si les faits qui leur sont reprochés sont avérés, ils risquent de lourdes peines d’emprisonnement et des amendes car elles tomberaient sous l’article L32 L27 du Code de la chasse et de la protection de la faune ainsi que des articles 8 et 9 de la loi n° 66-03 du 18 Janvier 1966 relative au régime général des armes et des munitions au Sénégal.  

Le trafic de faune sauvage dévoile de plus en plus au grand public sa vraie dangerosité qui est celle de non seulement de décimer la faune sauvage africaine à une vitesse indécente, mais en plus, ses connexions régulières et dangereuses établies par les Nations Unies, avec les trafics d’armes, de stupéfiants.  

Au Sénégal, ce n’est pas la première fois que les hommes de loi saisissent des contrebandes de faune et d’armes illégales ou de stupéfiants en même temps. Ces armes illégales sont en vente « sous le manteau » au Sénégal, avec des calibres de puissance létale, donc pouvant donner la mort. Cette saisie de contrebandes rappelle les enjeux de la sécurité publique qui doit rester une priorité pour le maintien de la paix au Sénégal.  

CRIMINALITE FAUNIQUE : à la frontière sénégalo-gambienne, une Guib Harnaché saisie des mains d’un présumé trafiquant à Keur Ayib

Malgré la répression, les trafiquants trouvent toujours les moyens de contourner les contrôles. Ces derniers temps, la cartographie de la criminalité faunique s’est étendue à la frontière sénégambienne, après les zones de Tambacounda et Kédougou. Lors d’un contrôle rigoureux, le 19 décembre dernier, un agent de la Police des frontières de Keur Ayib (Paf), a découvert dans un bus effectuant la liaison Sédhiou-Dakar, une Guib Harnaché, partiellement protégée par l’article D37 du Code de la chasse et de la protection de la faune sénégalaise. Le présumé trafiquant de faune a été pris en flagrant délit de détention et circulation d’un bébé Guib harnaché. «Le présumé trafiquant de faune, qui n’avait jusqu’alors jamais été inquiété par la Justice, n’en serait pas pourtant à son premier coup d’essai et s’enrichissait illégalement depuis des années, grâce à ce commerce interdit d’animaux sauvages», informe-t-on.
Pour l’instant, le présumé trafiquant a été placé en garde à vue. Et il risque gros, si les faits qui lui sont reprochés étaient avérés, car sa peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an et une amende jusqu’à 1 200 000 F Cfa, selon l’article L32 du Code de la chasse et de la protection de la faune. Car nul ne peut posséder, faire circuler ou commercialiser des animaux sauvages au Sénégal, sans se référer et se soumettre aux lois de protection de la faune.
Il faut noter que la jeune Guib serait capturée en Casa­mance, après l’abattage de sa mère. Lors de sa découverte dans le carton, elle avait du mal à se lever tant le contenant dans lequel elle était habilement dissimulée, était petit. Son état de santé est bon et elle a immédiatement été prise en charge par les services de la Direction des parcs nationaux, avec l’appui du projet Eagle Sénégal.
Il faut rappeler qu’entre 2020 et 2021, les opérations menées par les ministères de l’En­vironnement et la Direction générale de la police, en collaboration avec le Projet Eagle Sénégal, auront abouti à la saisie de 134 animaux vivants et 58 animaux sauvages morts, sans compter plus de 20 kilos d’ivoire, 48 griffes de léopards et 31 dents d’hippopotames. Il faut aussi savoir que «la criminalité faunique entraîne dans son sillage, une déstabilisation économique et sécuritaire».

CRIMINALITE FAUNIQUE: Incroyable ! Encore 2 peaux de léopard saisies à Kédougou !

Criminalité faunique : la chasse aux trafiquants de peaux de léopard se poursuit au Sénégal oriental.

Une nouvelle opération d’arrestation menée le 02 août par la Direction des Parcs Nationaux ,en collaboration avec le Commissariat Central de Kédougou et l’appui du projet Eagle Sénégal a permis l’interpellation de quatre présumés trafiquants de faune en flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation de 2 peaux de léopard.

Ce phénomène de trafic de peaux de léopard va-t- il enfin s’arrêter ? On est en droit de commencer à se poser la question en tout cas. La dernière saisie à Kédougou date seulement d’il y a moins de deux mois avec 2 peaux de léopards saisies et 3 trafiquants de faune condamnés à entre 3 et 6 mois de prison ferme.

Pour ce troisième trimestre de l’année 2021, cette opération porte au chiffre catastrophique de 11 peaux de léopard saisies à Kédougou et 11 trafiquants interpellés (dont 7 déjà condamnés). Egalement, de 2018 à 2021, en seulement 2 ans et demi donc, d’après le projet Eagle-Senegal interrogé, un bien triste inventaire fait état de 15 peaux de léopard saisies au Sénégal et de 15 trafiquants condamnés.

Ces léopards issus du Parc National du Niokolo Koba, du secteur de Kédougou, ou des pays voisins sont souvent capturés et tués dans des conditions inhumaines. Pour rappel, ils sont intégralement protégés et ne bénéficient d’aucune autorisation de commerce possible mort ou vif. Cette espèce prend décidément le mauvais chemin, celui de l’extinction de l’espèce en Afrique de l’ouest.

CRIMINALITE FAUNIQUE: Les trafiquants de peaux de léopard persistent et tombent à Kédougou!

Criminalité faunique : la chasse aux trafiquants de peaux de léopard se poursuit au Sénégal oriental.

La lutte contre le trafic de peaux de léopard dans le Sénégal oriental se poursuit. Le samedi 12 juin 2021 une nouvelle opération d’arrestation a été organisée par la Direction des Parcs Nationaux de Tambacounda, avec le Commissariat Central de Kédougou et l’appui du projet  Eagle Sénégal.

C’est ainsi que trois (3) présumés trafiquants de peaux de léopard ont été interpellés dans un restaurant de la place en flagrant délit de détention, de circulation et de tentative de commercialisation de deux (2) peaux de léopards qui constituent une espèce de faune intégralement protégée au Sénégal, notamment par l’article L32 du Code de la Chasse et de la Protection de la Faune ainsi que par la Convention de Washington, aussi nommée “CITES” qui réglemente le commerce international d’espèces protégées et que le Sénégal a ratifié et se doit de faire appliquer sur l’ensemble du territoire nationale. Il est à noter que la saisie de ces deux (2) nouvelles peaux porte à dix (10), le nombre de peaux de léopard saisies dans le Sénégal Oriental ces cinq (5) derniers mois. Un constat alarmant puisque si le léopard est intégralement protégé, c’est que sa survie est fragile au Sénégal et dans toute la sous-région.

Nous devons défendre la paix de notre faune africaine, nos léopards, nos éléphants,  nos pangolins, nos rhinocéros, richesse naturelle  de notre patrimoine africain car c’est le prix à payer pour contribuer à  maintenir une bonne stabilité environnementale,  économique et sécuritaire  en Afrique.

CRIMINALITE FAUNIQUE : la chasse aux trafiquants de peaux de léopard se poursuit au Sénégal oriental.

Criminalité faunique : la chasse aux trafiquants de peaux de léopard se poursuit au Sénégal oriental.

La traque aux trafiquants d’espèces protégées ne cesse de produire des résultats tangibles. C’était le cas le mardi 1er juin 2021 à Tambacounda, les Parcs Nationaux, appuyés par les éléments de Police du Commissariat Central de Tamba et l’appui de Eagle-Sénégal, ont mené une opération d’arrestation en flagrant délit d’un présumé trafiquant de faune. Le sieur Mansour a été interpellé en train de vendre illégalement 2 peaux de léopard en provenance du Mali. Cette arrestation est en parfaite conformité avec «l’article L32  du Code de la chasse interdisant toute détention, circulation et commercialisation d’espèces intégralement protégées au Sénégal dont le léopard fait partie et en parfaite  violation de la convention  Cites (convention qui règlemente  le commerce,  l’impor­ta­tion/expor­tation des espèces de faune en danger)». Le présumé trafiquant de peaux de léopard a été interpellé la main dans le sac en train de vendre sa contrebande dans un restaurant de la place.  Chauffeur poids lourd de profession,  il aurait pour habitude de passer ce type de trafic transfrontalier entre le Mali, le Burkina Fasso et le Sénégal pour s’enrichir de manière illicite. Le projet Eagle Sénégal fait aussi état de «pas moins de 8 trafiquants de peaux de léopard qui ont été interpellés et condamnés dans la région du Sénégal Oriental (Tamba­counda et Kédougou) et un chiffre record pour le Sénégal de 16 peaux de léopard saisies ainsi que plusieurs armes de guerre et munitions». «Un bien triste record», aux yeux des membres du projet car «ces animaux sauvages magnifiques réservés au tourisme de vision, qui permet de faire marcher l’économie nationale et locale, contribuent de leur vivant  à la paix et au développement  du Sénégal».



CRIMINALITE FAUNIQUE: Sur la route du déclin des léopards d’Afrique de l’Ouest ?

Le Mercredi 17 Mars 2021, une opération d’arrestation de deux présumés trafiquants de faune a été menée par la Direction des Parcs Nationaux, avec la collaboration étroite du Commissariat Central de Kédougou, de Monsieur le Procureur de la République de Kédougou et de l’appui du projet Eagle-Sénégal. Les deux présumés trafiquants de faune ont été surpris dans un hôtel de la place, en flagrant délit de circulation détention, tentative de commercialisation de 3 peaux de léopards, 17 ivoires d’hippopotames et 1 peau de Hyène. Les deux présumés trafiquants ont été entendus sur les faits qui leur sont reprochés et affirmeraient que toutes ces contrebandes proviennent du Sénégal, dans la région du Parc National du Niokolo Koba dernier havre de paix de la grande faune sénégalaise; mais aussi du Mali et de la Guinée Conakry. Si les faits qui leurs sont reprochés étaient avérés ils risquent une peine d’un an d’emprisonnement , des dommages et intérêts et amendes selon l’article L32 du code de la chasse et de la protection de la faune portant sur la détention, la circulation, et la commercialisation d’espèces protégées ainsi que sur l’importation illégale d’espèces annexées à la Convention de Washington, aussi nommée « CITES » que le Sénégal a ratifié et se doit de la faire appliquer sur l’ensemble du territoire nationale .