CRIMINALITE FAUNIQUE : 9 fusils de calibre 12 et une peau de léopard saisis à Kolda

Criminalité faunique : la chasse aux trafiquants de peaux de léopard se poursuit au Sénégal oriental.

Kolda est l’un des épicentres de la criminalité faunique, aux côtés de Tambacounda et Kédougou. Ainsi, la chasse ou le trafic de faune se poursuivent à nos frontières et si certains persistent à vouloir tuer des animaux sauvages protégés pour en faire un business illégal rentable, d’autres continuent à faire appliquer les lois pour préserver nos ressources naturelles tout en assurant la sécurité publique. 

En effet, le lundi 28 février, une opération mixte menée par les Parcs nationaux en collaboration avec la Police de Kolda, renforcés par les éléments de la Division des Investigations Criminelles (DIC), la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) et l’appui du projet Eagle Sénégal a permis d’interpeller deux présumés trafiquants, l’un de faune sauvage et l’autre d’armes de chasse neuves en provenance de la Guinée Bissau. Les présumés trafiquants ont été arrêtés en flagrant délit de détention, de circulation et de tentative de commercialisation d’une peau de léopard, huit (8) fusils de calibre 12 et une arme de poing calibre 12.  

D’après nos informations recueillies, le léopard aurait été tué en Guinée Bissau et les armes proviendraient du même pays, où elles auraient été confectionnées dans des ateliers dédiés à leur fabrication.  Toutes ces armes à canon long et court seraient destinées au braconnage mais également à la défense physique illégale des personnes. Les deux présumés trafiquants sont actuellement entendus par les Parcs nationaux et la Police. Si les faits qui leur sont reprochés sont avérés, ils risquent de lourdes peines d’emprisonnement et des amendes car elles tomberaient sous l’article L32 L27 du Code de la chasse et de la protection de la faune ainsi que des articles 8 et 9 de la loi n° 66-03 du 18 Janvier 1966 relative au régime général des armes et des munitions au Sénégal.  

Le trafic de faune sauvage dévoile de plus en plus au grand public sa vraie dangerosité qui est celle de non seulement de décimer la faune sauvage africaine à une vitesse indécente, mais en plus, ses connexions régulières et dangereuses établies par les Nations Unies, avec les trafics d’armes, de stupéfiants.  

Au Sénégal, ce n’est pas la première fois que les hommes de loi saisissent des contrebandes de faune et d’armes illégales ou de stupéfiants en même temps. Ces armes illégales sont en vente « sous le manteau » au Sénégal, avec des calibres de puissance létale, donc pouvant donner la mort. Cette saisie de contrebandes rappelle les enjeux de la sécurité publique qui doit rester une priorité pour le maintien de la paix au Sénégal.  

CRIMINALITE FAUNIQUE : à la frontière sénégalo-gambienne, une Guib Harnaché saisie des mains d’un présumé trafiquant à Keur Ayib

Malgré la répression, les trafiquants trouvent toujours les moyens de contourner les contrôles. Ces derniers temps, la cartographie de la criminalité faunique s’est étendue à la frontière sénégambienne, après les zones de Tambacounda et Kédougou. Lors d’un contrôle rigoureux, le 19 décembre dernier, un agent de la Police des frontières de Keur Ayib (Paf), a découvert dans un bus effectuant la liaison Sédhiou-Dakar, une Guib Harnaché, partiellement protégée par l’article D37 du Code de la chasse et de la protection de la faune sénégalaise. Le présumé trafiquant de faune a été pris en flagrant délit de détention et circulation d’un bébé Guib harnaché. «Le présumé trafiquant de faune, qui n’avait jusqu’alors jamais été inquiété par la Justice, n’en serait pas pourtant à son premier coup d’essai et s’enrichissait illégalement depuis des années, grâce à ce commerce interdit d’animaux sauvages», informe-t-on.
Pour l’instant, le présumé trafiquant a été placé en garde à vue. Et il risque gros, si les faits qui lui sont reprochés étaient avérés, car sa peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an et une amende jusqu’à 1 200 000 F Cfa, selon l’article L32 du Code de la chasse et de la protection de la faune. Car nul ne peut posséder, faire circuler ou commercialiser des animaux sauvages au Sénégal, sans se référer et se soumettre aux lois de protection de la faune.
Il faut noter que la jeune Guib serait capturée en Casa­mance, après l’abattage de sa mère. Lors de sa découverte dans le carton, elle avait du mal à se lever tant le contenant dans lequel elle était habilement dissimulée, était petit. Son état de santé est bon et elle a immédiatement été prise en charge par les services de la Direction des parcs nationaux, avec l’appui du projet Eagle Sénégal.
Il faut rappeler qu’entre 2020 et 2021, les opérations menées par les ministères de l’En­vironnement et la Direction générale de la police, en collaboration avec le Projet Eagle Sénégal, auront abouti à la saisie de 134 animaux vivants et 58 animaux sauvages morts, sans compter plus de 20 kilos d’ivoire, 48 griffes de léopards et 31 dents d’hippopotames. Il faut aussi savoir que «la criminalité faunique entraîne dans son sillage, une déstabilisation économique et sécuritaire».

CRIMINALITE FAUNIQUE: Incroyable ! Encore 2 peaux de léopard saisies à Kédougou !

Criminalité faunique : la chasse aux trafiquants de peaux de léopard se poursuit au Sénégal oriental.

Une nouvelle opération d’arrestation menée le 02 août par la Direction des Parcs Nationaux ,en collaboration avec le Commissariat Central de Kédougou et l’appui du projet Eagle Sénégal a permis l’interpellation de quatre présumés trafiquants de faune en flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation de 2 peaux de léopard.

Ce phénomène de trafic de peaux de léopard va-t- il enfin s’arrêter ? On est en droit de commencer à se poser la question en tout cas. La dernière saisie à Kédougou date seulement d’il y a moins de deux mois avec 2 peaux de léopards saisies et 3 trafiquants de faune condamnés à entre 3 et 6 mois de prison ferme.

Pour ce troisième trimestre de l’année 2021, cette opération porte au chiffre catastrophique de 11 peaux de léopard saisies à Kédougou et 11 trafiquants interpellés (dont 7 déjà condamnés). Egalement, de 2018 à 2021, en seulement 2 ans et demi donc, d’après le projet Eagle-Senegal interrogé, un bien triste inventaire fait état de 15 peaux de léopard saisies au Sénégal et de 15 trafiquants condamnés.

Ces léopards issus du Parc National du Niokolo Koba, du secteur de Kédougou, ou des pays voisins sont souvent capturés et tués dans des conditions inhumaines. Pour rappel, ils sont intégralement protégés et ne bénéficient d’aucune autorisation de commerce possible mort ou vif. Cette espèce prend décidément le mauvais chemin, celui de l’extinction de l’espèce en Afrique de l’ouest.

CRIMINALITE FAUNIQUE: Les trafiquants de peaux de léopard persistent et tombent à Kédougou!

Criminalité faunique : la chasse aux trafiquants de peaux de léopard se poursuit au Sénégal oriental.

La lutte contre le trafic de peaux de léopard dans le Sénégal oriental se poursuit. Le samedi 12 juin 2021 une nouvelle opération d’arrestation a été organisée par la Direction des Parcs Nationaux de Tambacounda, avec le Commissariat Central de Kédougou et l’appui du projet  Eagle Sénégal.

C’est ainsi que trois (3) présumés trafiquants de peaux de léopard ont été interpellés dans un restaurant de la place en flagrant délit de détention, de circulation et de tentative de commercialisation de deux (2) peaux de léopards qui constituent une espèce de faune intégralement protégée au Sénégal, notamment par l’article L32 du Code de la Chasse et de la Protection de la Faune ainsi que par la Convention de Washington, aussi nommée “CITES” qui réglemente le commerce international d’espèces protégées et que le Sénégal a ratifié et se doit de faire appliquer sur l’ensemble du territoire nationale. Il est à noter que la saisie de ces deux (2) nouvelles peaux porte à dix (10), le nombre de peaux de léopard saisies dans le Sénégal Oriental ces cinq (5) derniers mois. Un constat alarmant puisque si le léopard est intégralement protégé, c’est que sa survie est fragile au Sénégal et dans toute la sous-région.

Nous devons défendre la paix de notre faune africaine, nos léopards, nos éléphants,  nos pangolins, nos rhinocéros, richesse naturelle  de notre patrimoine africain car c’est le prix à payer pour contribuer à  maintenir une bonne stabilité environnementale,  économique et sécuritaire  en Afrique.

CRIMINALITE FAUNIQUE : la chasse aux trafiquants de peaux de léopard se poursuit au Sénégal oriental.

Criminalité faunique : la chasse aux trafiquants de peaux de léopard se poursuit au Sénégal oriental.

La traque aux trafiquants d’espèces protégées ne cesse de produire des résultats tangibles. C’était le cas le mardi 1er juin 2021 à Tambacounda, les Parcs Nationaux, appuyés par les éléments de Police du Commissariat Central de Tamba et l’appui de Eagle-Sénégal, ont mené une opération d’arrestation en flagrant délit d’un présumé trafiquant de faune. Le sieur Mansour a été interpellé en train de vendre illégalement 2 peaux de léopard en provenance du Mali. Cette arrestation est en parfaite conformité avec «l’article L32  du Code de la chasse interdisant toute détention, circulation et commercialisation d’espèces intégralement protégées au Sénégal dont le léopard fait partie et en parfaite  violation de la convention  Cites (convention qui règlemente  le commerce,  l’impor­ta­tion/expor­tation des espèces de faune en danger)». Le présumé trafiquant de peaux de léopard a été interpellé la main dans le sac en train de vendre sa contrebande dans un restaurant de la place.  Chauffeur poids lourd de profession,  il aurait pour habitude de passer ce type de trafic transfrontalier entre le Mali, le Burkina Fasso et le Sénégal pour s’enrichir de manière illicite. Le projet Eagle Sénégal fait aussi état de «pas moins de 8 trafiquants de peaux de léopard qui ont été interpellés et condamnés dans la région du Sénégal Oriental (Tamba­counda et Kédougou) et un chiffre record pour le Sénégal de 16 peaux de léopard saisies ainsi que plusieurs armes de guerre et munitions». «Un bien triste record», aux yeux des membres du projet car «ces animaux sauvages magnifiques réservés au tourisme de vision, qui permet de faire marcher l’économie nationale et locale, contribuent de leur vivant  à la paix et au développement  du Sénégal».



CRIMINALITE FAUNIQUE: Sur la route du déclin des léopards d’Afrique de l’Ouest ?

Le Mercredi 17 Mars 2021, une opération d’arrestation de deux présumés trafiquants de faune a été menée par la Direction des Parcs Nationaux, avec la collaboration étroite du Commissariat Central de Kédougou, de Monsieur le Procureur de la République de Kédougou et de l’appui du projet Eagle-Sénégal. Les deux présumés trafiquants de faune ont été surpris dans un hôtel de la place, en flagrant délit de circulation détention, tentative de commercialisation de 3 peaux de léopards, 17 ivoires d’hippopotames et 1 peau de Hyène. Les deux présumés trafiquants ont été entendus sur les faits qui leur sont reprochés et affirmeraient que toutes ces contrebandes proviennent du Sénégal, dans la région du Parc National du Niokolo Koba dernier havre de paix de la grande faune sénégalaise; mais aussi du Mali et de la Guinée Conakry. Si les faits qui leurs sont reprochés étaient avérés ils risquent une peine d’un an d’emprisonnement , des dommages et intérêts et amendes selon l’article L32 du code de la chasse et de la protection de la faune portant sur la détention, la circulation, et la commercialisation d’espèces protégées ainsi que sur l’importation illégale d’espèces annexées à la Convention de Washington, aussi nommée « CITES » que le Sénégal a ratifié et se doit de la faire appliquer sur l’ensemble du territoire nationale .

CRIMINALITE FAUNIQUE: Encore un trafiquant de faune arrêté à Tambacounda avec 1 peau de léopard importée.

Le 28 janvier 2021, à Tambacounda un trafiquant de faune, ancien ASP (Agent de Sécurité de Proximité), a été arrêté en flagrant délit de détention, circulation, commercialisation et importation illégale d’une peau de léopard, une espèce intégralement protégée au Sénégal et par la Convention de la CITES sur les restrictions de commercialisation internationale des espèces sauvages protégées.

CRIMINALITE FAUNIQUE: 2 trafiquants de faune arrêtés avec 1 peau de léopard et une arme de guerre avec ses munitions.

Le 26 janvier 2021 à Tambacounda, une opération de lutte contre le crime faunique a permis l’interpellation de 2 présumés trafiquants de faune, d’une arme de guerre de type AK47 et ses munitions, d’une peau de léopard fraîchement abattu, de 14 ivoires d’hippopotame. Cette opération a été menée par les Parcs Nationaux de Tambacounda, en collaboration avec le Commissariat Central de Tamba et l’appui d’Eagle-Sénégal. Ils sont poursuivis pour les faits de détention, circulation, commercialisation de contrebandes de faune intégralement protégée.
Le trafic de faune sauvage, en plus d’être une calamité pour la préservation de certaines espèces de faune dans leur milieu naturel, est un vecteur majeur de transmission de zoonoses entre l’animal et l’homme (Covid-19, Grippe aviaire…) et connaît des connexions dangereuses reconnues, comme le trafic d’armes, de drogue, les groupes terroristes.
Ils sont en infraction au regard de l’article L32 du code de la chasse et de la protection de la faune ainsi que de l’article 8 de la loi n° 66-03 du 18 Janvier 1966 relative au régime général des armes et des munitions.

CRIMINALITE FAUNIQUE: Un trafiquant de perroquets protégés  interpellé à Thiaroye

Le dimanche 11 octobre 2020 , à la suite d’une longue enquête de cybercriminalité et plusieurs dénonciations aux services compétents ,  la Direction des Eaux et  Forêt et les éléments de la Sûreté Urbaine de Dakar , appuyés par Eagle-Sénégal ont procédé à l’interpellation  d’un présumé trafiquant de perroquets en flagrant délit de détention commercialisation très régulière de perroquets de type Sud Américain , Africain , Australien , sans permis CITES , sans aucun papiers d’accompagnement ou permis de commercialisation au Sénégal .A la suite de la dénonciation du 1er interpellé sur ses fournisseurs , une perquisition dans la région de Thies a été organisée. Les perroquets Gris du Gabon saisis lors de ce flagrant délit auraient été faussement bagués à la patte pour justifier de leur commercialisation alors même  qu’ils sont intégralement protégés et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque commercialisation régulière au Sénégal et encore moins être importés ou exportés du Sénégal car ils sont protégés par la Convention de Washington à son Annexe 1 , interdisant tout commerce International  de cet oiseau à son état sauvage. Quant au Ara Aranaura , originaire d’Amérique du Sud qui a lui été aussi  saisie en flagrant délit de commercialisation , il ne possédait lui non plus , aucun document d’accompagnement en bon et dû et forme avec la législation sénégalaise et la CITES.  Rappelons que tous ces perroquets dit  » d’ornement et de compagnie » , sont strictement contrôlés et protégés par le code de la chasse et de la faune du Sénégal et par l’organe de gestion  CITES basé à la direction des Eaux et Forêts  et de la Chasse a Dakar et qu’il convient pour ne pas participer à leur disparition à l’état sauvage a cause de leur trafic intensif et ainsi tomber en infraction de détention,  commercialisation et circulation de ses espèces partiellement ou intégralement protégées de se rapprocher de ces dits services avant leur acquisition,  détention,  circulation , commercialisation

CRIMINALITE FAUNIQUE: Deux chinois arrêtés à l’AIBD avec de l’ivoire de baleine protégée.

Dans la nuit du 04 au 05 Octobre 2020, les fins limiers de la Cellule Aéroportuaire Anti Trafic (CAAT) ont vu juste et interpellé deux (02) voyageurs  de nationalité Chinoise en partance pour la Chine à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD). Une fouille minutieuse  de leurs bagages a permis la saisie surpenante de  16 dents en ivoire  de cachalot , un cétacé géant de 35.000kg de la famille des baleines présents en Afrique de l’ouest et  en voie d’extinction tant il a été surpêché , braconné jusqu’à la fin des années 1990 où son etat de survie etait si inquiétant que l’organe de la  CITES  le classait à l’annexe 1 (Aucun commerce  international possible ). Son ivoire un peu similaire à celui de l’éléphant est très prisé .Pour cette raison il fait l’objet d’un braconnage intensif en mer  malgré son interdiction totale de pêche. 
La fouille a également  permis de saisir ,  38 .5 kg d’ ailerons et intestins séchés de thon obèse,  une espèce de poisson lui aussi  plus que menacé par la surpêche et donc lui aussi classé en annexe 2 de la CITES un organe Internationale dont le Sénégal a ratifié la convention pour contrôler le commerce international des espèces menacées . Les 2 présumés trafiquants de faune marine qui auraient avoué avoir eux même péché ces animaux ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête des Eaux et forêts et de la Chasse et des douanes.  L’identification exacte des espèces bien transformées pour tromper la vigilance des autorités aéroportuaires  a été réalisée avec l’appui et l’expertise de EAGLE-Senegal. Ils seraient  en  infraction à  la Loi n° 86-04 du 24 janvier 1986 portant Code de la Chasse et de la protection de la faune et à la Convention sur le Commerce des Espèces de faune et de flore menacées d’extinction (CITES) ainsi qu’au Code sénégalais des Douanes.